domingo, 26 de julio de 2020

Un jour tu me perdras...

Il est probable qu'aujourd'hui ce serait plus facile pour toi de m'ignorer complètement, de sous-estimer mes messages ou me laisser jusqu'au bout de tes contacts, de ton quotidien et de me remetre à plus tard, au bout d'un moment, quand tu auras le temps, mais tu ignores que les gens se lassent. Oui, ils se lassent. Tout le monde a sa limite et quand on arrive à ce point, c'est un aller sans retour. 
Peut importe à quel point une personne peut être amoureuse de toi, si cet amour se laisse à plus tard ou se suspend régulièrement il pourrait ne pas y avoir de "plus tard" et ce moment que tu retardes, n'arrivera peut-être jamais. 

Donc, je ne te demande pas d'agrandir ma présence, mais au moins, j'aimerais que tu remarquerais, qu'en dépit de tout, je t'ai choisi. Malgré les difficultés que nous avons vecu, je te choisis toujours. Et j'aimerais souligner sur ce "toujours" car je ne sais pas si demain je pourrais en dire autant...

...parce qu'il fut un temps de notre histoire où nous étions imbattables, un temps où nous pouvions tout gérer et nous regardions notre futur car tu étais là et j'étais dans le tien... nous étions infinis. Nous pouvions passer des heures à écouter l'autre et partager de petits secrets qui nous devenaient complices : nos visites surprises, ces inoubliables détails tard dans la nuit, nos trajets en voiture, ton humeur, ton parfum, nos goûts fautifs, notre chanson, quand on s'est embrassés la première fois, les choses qui t'agaçaient ou celles que tu aimais tellement, tout ce qui te faisait rire, ce jour là où mon univers s'est effondré, le même jour où t'es assis à côté de moi et sans dire un mot, tu as essuyé mes larmes et tu m'as embrassé.

C'est pourquoi ça fait si mal de se rappeler qu'une fois notre histoire était vivante... et aujourd'hui, je me sens dans une salle d'attente sur le point de recevoir le jugement final d'une histoire à l'agonie parce que je ne sais vraiment pas où on s'est perdus, où on a cessé d'être nous-mêmes, je ne sais pas où on a arrêté de marcher ensemble et l'instant où tu as pris ton propre chemin... peut-être que les rêves, les chemins et les désirs ont changé. 

J’ai peut-être cessé d’apparaître dans tes rêves et ça fait vraiment mal car à ce jour, tu es toujours dans les miens, même s'ils sont en net recul, mais avec la certitude que ce sont mes mains qui te soutiennent encore... comme il est difficile de voir s'effondre doucement sous tes yeux ce qu'on croyait, et bien que tu essaies, c'est comme si rien ne peut le retarder...

Je te cherche sans cesse dans mon passé, essayant de savoir l'origine de ce qui nous a séparés, mais je n'arrive pas à te trouver... et soudain, je suis là, si seul, j'essaie de protéger cette flamme du vent. Les heures semblent être comptées, et même si j'en remets à Dieu notre destin, j'ai peur de ne pas te voir demain sachant qu'on aurait pu, mais on ne l'a pas fait à cause de la peur.

Comme je l'ai écrit précédemment, tout le monde a sa limite. Et parfois, j'ai l'impression d'être sur le point d'atteindre la mienne.

Comme quelqu'un a dit, il faut arroser l'amour tous les jours, en particuliers celui où les couleurs, les sens et la volonté sont complètement perdus... et aujourd'hui, dans un monde sans couleurs ni sens où je perds progressivement la volonté, je t'assure : je t'aime encore en espérant qu'un jour nous pourrions être capables de nous regarder à nouveau dans les yeux et reconnaître l’amour qu'on avait ensemble. 

Franchement, j'ai peur de m'en aller et que tu commences à m'aimer, mais si je n'ai plus que ça, je prendrai mes affaires, mes souvenirs, mes désirs et je permettrai à ce vent fort de tout emporter... et pour être franc, je m'y refuse. Si ça arrive, tu découvriras tout le temps où j'étais si près de toi et que tu n'as jamais remarqué. Dès lors, ces mots retrouverons un sens en toi... malheureusement, il sera trop tard car tu m'auras perdu...

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